La première fois que j´ai rencontré Cathy, elle était en proie à un gros chagrin. Vingt ans, grande, une silhouette mince, de petits seins haut placés libres sous le chemisier, le galbe des hanches soulignant la minceur de la taille, et la rondeur des fesses moulant des jeans collants, Cathy avait tout pour plaire, pour être heureuse, pour faire le bonheur d´un homme.
La tristesse de son visage, un regard brouillé par les larmes faisaient un contraste saisissant. Nous nous connaissions peu, par amis interposés. je savais seulement qu´elle était étudiante et qu´elle avait un ami. Les confidences qu´elle m´a faites ce jour-là n´en sont que plus étonnantes
– Qu´est-ce qui va pas, Cathy?
-Tu sais, Marc m´a plaquée il y a deux semaines.
-Marc, ton ami?
-Oui.
-Raconte-moi.
-Il a été mon premier amant, et au début, d´ailleurs, je l´ avais choisi pour le sexe. j´avais peur de faire l´amour mais j´en avais aussi envie. Je lui ai manifesté mon attirance pour lui. Plus âgé que moi, très gentil. Il a été très doux. Il l´a très bien fait. On a continué et je suis tombée amoureuse de lui. C´était il y a six mois. Il m´a laissée tomber.
Cathy n´a pas eu d´hésitation quand je l´ai amenée chez moi.
Je m´en souviendrai toujours. Sur le sofa. Elle a pleuré dans mes bras, sa tête a glissé au creux de mon épaule, et ses bras se sont noués au tour de mon cou. Une chaleur douce nous fusionnait. Nos bouches se sont naturellement retrouvées. J´ai effleuré son chemisier. Elle m´a laissé faire et m´a même aidée à le dégrafer. Elle m´a aussi laissé passe la main entre ses jambes, déboutonner le pantalon, tirer sur la fermeture éclair.
Mais ce n´était pas très commode. Alors elle s´est levée en riant, s´est débarrassée de ses jeans et s´est exhibée, provocante, en chaussettes, les chemisier défait, la culotte de tissu blanc presque transparent laissant deviner les boucles claires claires du pubis.
Nous l´avons fait au lit. Elle m´a reçu sur le dos, les jambes écartées, le genoux remontés. Elle a glissé mon membre dans sa fente, en écartant les poils de son pubis. ses hanches s´agitaient avec fureur, nos ventres claquaient l´un contre l´autre.
-Baise-moi a-t-elle crié, baise-moi!
Je l´ai baisée. Je suis venu très vite, trop vite sans doute. Mais la seconde fois, j´ai pris mon temps. J´ai surveillé sur son visage les progrès du désir, son halètement. Je me suis retenu, jusqu´au moment où elle m´a soufflé: « viens » alors que ses coups de hanche se faisaient plus rapides.
Je suis venu.
Elle s´est lovée contre moi et s´est endormie très vite. J´ai admiré le visage aux traits fins, la ligne des lèvres, la blancheur du teint, les cheveux blonds en désordre. Une jolie fille. Une impression de sagesse, de virginité.
J´ai glissé ma main entre ses cuisses écartées. Du sperme coulaient entre les lèvres distendues. Mon sexe placé sur sa cuisse laissait couler des gouttelettes.
Plus tard dans la nuit, je me suis réveillé. Je bandais contre son ventre. Je lui ai glissé le membre dans la chatte, j´ai éjaculé. Elle ne s´est rendu compte de rien, et son visage respirait la même innocence. Elle avait gardé ses chaussettes.
(à suivre)